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Lettre d'information du 15 septembre 2025
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Bonjour à toutes et à tous,
La rentrée est animée. On revient tout juste de la fête de l’Humanité (trois journées au Village du livre) ; on sera dans la rue ce jeudi ; on vient d’ouvrir une deuxième librairie. Voici nos trois nouveautés de septembre.
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DÉJÀ EN LIBRAIRIE
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LES HOMMES DANS LA PRISON
Victor Serge
« Je marcherai sur cette route noire, tant qu’il faudra. Peut-être jusqu’à la folie ou la mort ? Si l’une ou l’autre me renverse, ce sera de haute lutte, malgré moi, sans que j’aie consenti à les craindre. La prison, je la vaincrai. »
En janvier 1912, Victor Serge est arrêté à Paris. Il est accusé d’être l’idéologue et le complice de la bande à Bonnot, un groupe de braqueurs anarchistes. Il va passer cinq années en prison, à la Santé puis à Melun. En 1930, il publie ce premier roman chez Rieder. Un récit « vécu », à caractère autobiographique, où le premier plan est occupé par l’épopée d’êtres humains qui luttent, échouent et triomphent. Ce « roman polyphonique de compassion et de solidarité » (Susan Sontag) est un grand livre sur la prison. À bien des égards, il anticipe les recherches de Michel Foucault décrivant avec force détails l’horreur des prisons et de leur fonctionnement.
Victor Serge est né en 1890 à Bruxelles, mort à Mexico en 1947. Militant anarchiste à Paris dans les années 1910, révolutionnaire à Moscou dans les années 1920, déporté en Sibérie dans les années 1930 pour son opposition à Staline, il est une figure majeure et oubliée du siècle XX.
Première publication en poche.
Voir la fiche détaillée sur le www.editionslibertalia.com
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LEVER LA MAIN
Vers un atelier autogéré de littérature
en classe de français
Mathieu Billière
Édition complétée et en poche.
L’enseignement littéraire prend trop souvent la forme d’un exercice d’admiration dont on connaît les limites : recherche d’une entente tacite, création d’un entre-soi, démarche de sélection. Ceci alors que la littérature est présentée par celles et ceux qui en ont le goût comme l’outil de l’émancipation par excellence, de la découverte de soi et du sens qu’on apporte au monde.
L’enseignant de lettres est à la croisée de ce paradoxe : comment, dans un cadre programmé par les épreuves finales, donner aux élèves cette expérience d’émancipation ?
En s’interrogeant, en essayant, en dialoguant avec lui-même, il voit une hypothèse se dessiner peu à peu : faire de la classe de français un atelier, où le travail collectif autorise les individus en montrant que le texte est accessible à tous·tes.
Mathieu Billière est professeur de lettres en lycée. Il est membre du collectif Questions de classe(s) et de l’Icem-Pédagogie Freinet.
Il s’agit du 18e titre de la collection N’Autre École.
Mathieu présentera son livre à la librairie Libertalia de Montreuil ce samedi 20 septembre, à 19h30.
Voir la fiche détaillée sur le www.editionslibertalia.com
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PENSER L’ESPOIR
EN DES TEMPS DÉSESPÉRÉS
John Holloway
« Il est devenu courant de comparer notre époque aux années 1930 : tout indique que les perspectives qui s’offrent à nous sont la guerre et le fascisme. Mais il serait trop simple d’en rester là et de déprimer : le temps est venu de réapprendre l’espoir. »
L’espoir réside dans notre richesse, la joie de notre créativité collective. Mais dans le monde tel qu’il va, la richesse n’existe que sous la forme spécifique de l’argent. Nous sommes relié·es les un·es aux autres par la monnaie et cette relation sociale nous mène droit vers l’extinction – exploitation accrue, frustration, misère, violence, guerre et destruction de la planète. La richesse contre l’argent : l’issue de cette bataille déterminera l’avenir de l’humanité. Alors que l’argent semble invincible, son règne est fragile. Voilà ce que John Holloway nous amène à envisager, en renouant avec une critique accessible et exigeante de l’économie politique. Dans ce qui pourrait être le troisième volet d’une trilogie refondant la théorie des luttes sociales (après Changer le monde sans prendre le pouvoir et Crack Capitalism), Holloway place la notion d’espoir au centre de la critique anticapitaliste. Il nous lance le défi de penser l’espoir en des temps incertains et de s’en emparer pour alimenter une rage digne et révolutionnaire.
Né en 1947 à Dublin, John Holloway est sociologue et philosophe.
C’est le 5e livre de John Holloway publié par Libertalia.
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UN ESPACE LIBRAIRIE À LA MAISON DES MÉTALLOS
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La grande nouveauté de cette rentrée, c’est l’ouverture d’un bel espace librairie à la Maison des Métallos, lieu culturel de la Ville de Paris, ancien bastion du syndicalisme ouvrier.
On y est depuis le vendredi 5 septembre. Chaque jour, on ajoute quelques dizaines de livres ; on décore. Vous pouvez nous y retrouver du mardi au samedi, de 14h à 19h, et plus tardivement les soirs de représentations.
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SALUT GIUSTI !
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Parmi les personnes qui ont considérablement compté dans notre vie de libraires-éditeurs, il y a Giusti Zuccato, animateur de Vertige Graphic, fondateur de Court-Circuit-Diffusion. On l’avait revu fin juillet à Sauve (30), toujours optimiste malgré la maladie. Le vieux camarade italien vient de mourir. On travaillait à la publication de ses Mémoires (à paraître en février 2026). Il aura eu le temps de choisir le titre : De la révolution à l’exil, mais ne s’est pas réveillé pour décider de la couverture. On reviendra plus tard sur le parcours de celui qui était si chaleureux et si intense.
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Salutations libertaires.
L’équipe Libertalia.
www.editionslibertalia.com
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