Le blog des éditions Libertalia

Trop jeunes pour mourir, en souscription !

mardi 15 juillet 2014 :: Permalien

Trop jeunes pour mourir. Ouvriers et révolutionnaires face à la guerre (1909-1914) est un ouvrage hors norme (544 pages) coédité par Libertalia et l’Insomniaque. Rédigé par Guillaume Davranche, coauteur du « Maitron des anarchistes » ; c’est un livre qui va à rebours de toute l’actuelle production éditoriale puisqu’il dénonce la montée à la guerre en s’intéressant à la place du mouvement ouvrier dans le combat pacifiste, antipatriote et révolutionnaire.

Le livre paraîtra en novembre et sera imprimé à La Source d’or (Clermont-Ferrand). Afin de garantir un prix de vente public accessible (20 euros), nous avons lancé une souscription. L’objectif est de réunir 3 000 euros, soit un tiers des coûts d’impression.

Pour participer à cette souscription, rendez-vous sur la fiche détaillée du livre.

Trop jeunes
pour mourir

Ils étaient trop jeunes pour mourir, ces militants de la Fédération communiste anarchiste (FCA) qui, à l’orée des années 1910, s’activaient sans répit pour empêcher la catastrophe.
À 20 ans, la grande poussée ouvrière de 1906 les avait fait vibrer. La CGT était leur seconde famille, la grève générale leur horizon. Face à l’État, ils proclamaient leur volonté de « saboter la mobilisation » si la guerre éclatait.
Et ils s’y préparaient, en effet, malgré une répression de plus en plus brutale.
En suivant le fil rouge de la FCA, ce livre dévoile le contexte de l’avant-guerre, souvent éclipsé par le cataclysme de 1914, et explore le mouvement ouvrier d’alors : son organisation, ses passions, ses fractions, ses personnages, ses controverses, ses petites et ses grandes luttes.
On y revivra les grèves des PTT en 1909, celle du rail en 1910 ou du bâtiment en 1911, émaillées d’actes de sabotage… On s’y plongera dans les affaires qui défrayaient alors la chronique : Ferrer, Métivier, Aernoult-Rousset, Bonnot… On y découvrira l’enthousiasme des libertaires pour la Révolution mexicaine, six ans avant la Révolution russe, tandis que se multipliaient les bagarres au Quartier latin contre les Camelots du roi. On verra la CGT, dont la période héroïque était révolue, se déchirer sur la stratégie à adopter, alors que les femmes et la « main-d’œuvre étrangère » s’invitaient dans le débat syndical.
On assistera enfin, dans un climat de réaction belliciste croissante, à la traque aux antimilitaristes et « antipatriotes », menacés du bagne militaire et du peloton d’exécution.

Pour en savoir davantage, découvrez le blog consacré à l’ouvrage :
http://tropjeunespourmourir.com