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mercredi 3 décembre 2025 :: Permalien
Publié par Le Parisien, le 2 décembre 2025.
Le ministère de l’Intérieur a annoncé déposer plainte au sujet du jeu de cartes « Fachorama » de la maison d’édition Libertalia et du collectif antifasciste « La Horde », associant police et extrême droite.
Nouvelle polémique pour la maison d’édition Libertalia et le collectif antifasciste La Horde. Le ministère de l’Intérieur va porter plainte après la publication du jeu de cartes Fachorama, associant la police et l’extrême droite, a appris Le Parisien, confirmant une information d’Europe 1.
En cause ? Un jeu des sept familles paru en novembre et mettant en scène politiques, essayistes, militante anti-IVG et autres figures associées à l’extrême droite. Parmi elles figure une carte intitulée « Flic raciste de la Bac » dont les caractéristiques associées sont « contrôles au faciès, destruction de camps de migrants et violences sécuritaires ».
Il n’en fallait pas davantage pour susciter une réaction du syndicat de police Alliance sur X : « FachoRama est une insulte lancée contre nos collègues. Nous demandons immédiatement à tous les distributeurs de retirer ce jeu de leurs catalogues virtuels et magasins. »
Déjà une polémique en 2022
La maison d’édition Libertalia, cofondée par Nicolas Norrito et Charlotte Dugrand et qui imprime le jeu, n’en est pas à son coup d’essai. En 2022, elle avait déjà suscité le courroux des syndicats de police et de l’extrême droite avec le lancement d’un autre jeu « Antifa », toujours avec le collectif La Horde. Sous la pression d’élus RN, la Fnac avait temporairement retiré de la vente le jeu avant de le remettre en rayon quelques jours plus tard, provoquant un afflux de commandes du jeu.
Interrogé par Le Parisien à l’époque, l’un des fondateurs de Libertalia, Nicolas Norrito avait assumé le message porté par le jeu : « Il y a un problème avec la police dans notre pays et nous n’avons aucun problème à le dire […]. Certains policiers font bien leur boulot mais je ne vois pas le mal qu’il y a à dénoncer les abus ».
Louis Chahuneau